Monday, January 01, 2007

C’est reparti pour un tour!

Très rapidement, afin de créer de la distance avec les gouttelettes, les papillons et les arbres ; afin de mettre un peu de blanc sur du noir, enfin, pour le plaisir de pianoter quelques bons mots. Je tenais à vous souhaiter, non avant il faut que je vous raconte… C’est l’histoire d’un jeune homme qui marchait de bon matin dans les premières lueurs de l’année et qui… au fait, j’oubliais ! saviez-vous que l’avocat déloge les graisses et qu’il est conseillé d’en manger quotidiennement, oui QUOTIDIENNEMENT. Vous n’avez plus de raisons d’avoir peur mesdames, vos fesses peuvent ronfler tranquilles, absorbez ! Mais j’écrivais pour vous souhaiter la bonne année, pas pour me répandre en avocats et en carottes, c’est râpé, je me suis une fois de plus… …le jeune homme dort à présent. Il a carillonné, réveillonné, chantaillonné tout son soul toute la nuit. Ces premières impressions de l’an nouveau seront oniriques. Bonne nuit à toi, à tous ! Très rapidement, afin de créer de la distance avec…

1 Comment:

Anonymous said...

Note pour les "ronflements de fesses" de ces dames:

A. Fesses, d'où venez-vous ?

Dérivé du bas latin fissa : la fente ou la fissure, le terme de fesse employé pour le sillon ou raie s'est déplacé sur les parties de la croupe, passant ainsi au pluriel et désignant alors les deux lobes charnus du corps humain situées en bas du dos, en haut des cuisses. On les désigne parfois collectivement sous le terme de derrière, croupe (pour les femmes), d'arrière-train ou, plus vulgairement, de cul (osons la vulgarité). Elles sont séparées par la raie des fesses, dans le bas de laquelle est situé l'anus (nous reviendrons une autre fois sur la position stratégique du sphincter: avant-poste isolé ou centre déterminant?). Leur rôle premier est de permettre une station assise confortable, une position caractéristique de la plupart des primates. Le gonflement des fesses chez les homo sapiens viendrait selon Desmond Morris (cf. "Le Singe Nu", LGF, Le Livre de Poche, 1971, Paris) d'une sélection biologique des physiques féminins qui pour séduire les mâles auraient copié la disposition de leurs mamelles.

B. Evolution anatomico-historique des fesses.

Les fesses comprennent des muscles, les fessiers, ainsi qu'une certaine quantité de graisse. D'une manière universelle et générale, les femmes ont des fesses beaucoup plus rondes, plus grasses et plus saillantes que les hommes. Certaines ethnies comme les Hottentots ont des fesses particulièrement proéminentes. La repésentation de la nudité féminine, avec notamment exhibition et valorisation des fesses et de la chute de reins, a été utilisée par l'art pictural européen depuis la Renaissance. Il se réfère à la statuaire grecque et au type de l'Aphrodite callipyge ("Vénus aux belles fesses" dont la croupe dodue et galbée est devenu un modèle) comme l'image du dévoilement ultime de la beauté et de l'invitation à la volupté. À l'instar de la peinture ou des miniatures du Moyen-Âge, les arts picturaux ou plastiques classiques d'Asie (Inde, Chine, Japon), malgré leur penchant pour l'érotisme, ne connaissent pas cette exaltation esthétique, et encore moins ceux du Moyen-Orient, dont la pudeur n'évoque pas ce thème (Turquie, Iran) pourtant présent dans leur poésie.

C. Les fesses aujourd'hui: vers une nouvelle identité à définir ?

Les fesses restent aujourd'hui considérées comme une partie intime et érotique du corps. Elles sont l'objet d'un tabou : il ne faut surtout pas les montrer ni les laisser toucher, sauf dans l'intimité. À noter que à l'inverse les cultures d'Océanie avant l'arrivée des Européens où seuls les aristocrates étaient autorisés à montrer leurs fesses nues couvertes de tatouages. Ce tabou peut être transgressé soit sur au bord de l'eau (mode du string, nudisme), soit dans les mouvements de foule ("pelotage" qui aggresse essentiellement les femmes), soit comme manifestation excentrique de dérision (telle qu'elle se pratique parfois au cours des matches de football et de rugby en Angleterre). Montrer ses fesses à quelqu'un se veut ainsi une insulte qui est censée ridiculiser celui auquel elle est adressée (en anglais mooning).

Pousser plus loin (et plus fort): la fessée, qui est soit un châtiment corporel violent et vexatoire selon une autre origine étymologique : fascia, "les faisceaux", soit une pratique sexuelle voluptueuse, consistant en une série de claques ou de coups administrée sur les fesses.

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