Thursday, June 01, 2006

Mouvements du Lointain Intérieur

La nuit n'est pas comme le jour, elle a beaucoup de souplesse J'y plonge ma tête amoureuse d'ivresse Monde couturé d'absences Selon la toux, l'atroce et la transe Heureux médiocres Tes petits orateurs, aux enflures baroques Suçant le vieux et la civilisation des désirs bon marché Mêlant son ironie à ton insanité
Les pensées de la couche du dessous sont rarement belles Autrefois nerveux, me voici sur une voie nouvelle Siècles à venir, mon véritable présent Il se demande ou est le la vie, parfois elle lui parait en avant Ange plein de bonheur, de joie et de lumières Comme l’air dans le ciel, ou la mer dans la mer Rarement passée ou actuelle, plutôt à faire Il la pelote, il l’oriente, il l’essaie : il ne la voit pas Ces voiles, ces rameurs et ces mâts Plus limpide que vide, atmosphérique Lecteur paisible et bucolique Orgiaque et mélancolique.

1 Comment:

Le Collectif said...

Tout est dit... les maux se perdent et le mot demeure

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