Wednesday, January 06, 2010

Berlin

Berlin. Le froid. Première sensation à laquelle il faut s'habituer. Des grands espaces, des couleurs à foison, ces rues jonchées de graffitis, la créativité de l’homme exprimée en plein jour à la portée de tous, de chaque œil curieux, du passant, qui dans une errance indéterminée, se laisse emporter par la vague des terrains vagues. Le froid. Toujours le froid. Le corps s’éduque pour le plus grand plaisir de l’esprit en quête d’émotions inconnues au cœur d’un territoire riche, très riche, où l’histoire bat son plein et s’évoque au présent. L’histoire d’une cité pour toujours nourrie de son passé. Une cité, aussi et surtout, admirablement tournée vers l’avenir. Bien plus que les autres. En retard et soudainement en avance. En vogue. Puis le froid. Toujours le froid. Cet hiver terriblement séduisant. Ces artères nappées de blanc que nous découvrons tour à tour pour mieux se laisser surprendre. Se perdre. Se laisser guider. S’émerveiller. La vision d’un café feutré. L’ambition d’y pénétrer pour déguster une boisson chaude, s’imprégner de l’atmosphère, du décor, de la chaleur humaine, de la vie qui continue, de tous ces sourires croisés et échangés dans une capitale qui, enfin, s’emballe. Elle semble en paix. En paix.

1 Comment:

Jeremy Suyker said...

Qu'est ce que j'aime quand Fd libère sa prose!!

On en veut plus bichon

s