Wednesday, April 09, 2008

Ecriture automatique à 4 mains

Viser juste

Pour bien pointer

La goutte libre

Chute

Départ

Adieu Mozart

Stressé par la ligne rouge ?

 

Sauf si l’étoile est verte

Et le squelette obèse

D’un sophisme ascétique

Ton cul me parle

D’amour

Et de cul

Oui. C’est le mien aussi

Parle moi du sel marin

Qui pique au nez

 

Ces chaussures sont trop grandes pour mes pieds

J’ai les orteils percés

Mes lectures m’en apprennent de moins en moins

J’ai la bouche pâteuse

Et le palais en bouche

À un arrière-goût d’aurore

 

Une souris blanche sur un livre vert ?

J’ai la moustache qui frise le ridicule

Les mots modernes vibrent

Aux sons des molosses antiques

 

Tu viens d’assassiner la page, non ?

Elle ne m’en veut pas

L’automatisme se perd, je chute au point de départ

C’est le vin. Ou la robe du Christ

 

Christ ?

Ou Chris.

Le plus fort

Peut-être bien.

 

Oui… Peut-être bien la faim te prend, raccroche le téléphone

Le homard est en cuisine. Il dîne d’ail.

La page blanche est noircie, partons

Oui. J’ai faim. Et tu es ivre. Mangeons, donc.

Et admire l’artiste :

Fihg

Dpjfg

Sdpghjsfg

Sphsg

Spgjfs

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