Sunday, May 06, 2007

06.05.07

Distance tamisée d’une chevelure Entre mon corps et le sien tinte Une cigarette tenue par les doigts D’un regard tendu sur un verre de quoi ? Mais quel est cet air Qui à mon oreille plaît tant ? Ses jambes se croisent et se décroisent Signe d’un refus certain Et du fond de rien éclate Les palpitations d’un cœur de bœuf Rouge tomate. Le muguet a voté dans son vase pour la sécheresse Et mes yeux déferlent sur ta peau du soir Comme une avalanche aveugle sur le rocher Le rythme est allé chercher Le temps des vaches maigres de l’inspiration Depuis que tu as eu raison de moi Nous ne jouions pas la même partie ce soir-là Et moi, l’apatride pétri d’une triste tristesse, Je n’en suis que plus Français Mais quelle est cette oreille Qui à mon air plaît tant ? C’est ta bouche qui me dit non.

2 Comments:

Anonymous said...

Le 06 Mai 2007 je m'étais levé à l'aube car je ne dors plus. Le 06 Mai 2007 le café fut trop chaud, le lait trop pasteurisé, la clope trop cancérigène. Mais j’ai bu et fumé. Le 06 Mai 2007 je suis allé chercher le soleil derrière un champ et je lui ai botté le cul pour qu'il se réveille. Mais il a plu. Le 06 Mai 2007 j’ai mangé un œuf en suçant bien le jaune dans un bruit de succion dégueulasse. Mais l’œuf était devenu poussin et j’avais des plumes jaunes plein le bec. Le 06 Mai 2007 je suis sorti sous la pluie et j’ai poussé mon ballon dans les jambes d’un Anglais qui ne voulait pas concéder le corner. Mais je mentais et j’étais trempé et il mesurait trois têtes de plus que moi et son poing s’est mis à taquiner mon nez qui gouttait sur ses doigts. Le 06 Mai 2007 le petit Nicolas est devenu le roi de la cour de récré et moi un pédophile potentiel. Mais Nicolas je ne l’aurais même pas enculé. Parce que ses fesses si sont sales et qu’elles ont traînées je ne sais où. Et ma maman m’a toujours dit de ne jamais sodomiser les individus que je ne connaissais pas. Le 06 Mai 2007 je me fis voyou, délinquant, moribond, immigré, clochard et prostituée. Le 06 Mai 2007 je me fis musulman, jeune, vieux, chômeur, éclopé, poète, smicard, maghrébin et céleste indigène. Le 06 Mai 2007 j’eu les crocs. À force de bouffer de la rose on en devient maigre. Il était temps de croquer Marianne. Quitte à y laisser son dentier.

Anonymous said...

Tu devrais blogger ça!

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