Et les vaporeuses sanglotantes
D’une larme estivale aux ramures
De pluie se font lancinantes
Lorsque disparaissent les parures
De la nuit
Et cela goûte le long des carreaux
S’écrasant comme un sirop
Sur des créneaux sirupeux
Tombe l’averse et la paresse
D’un jour frileux
Friant de lumière et de caresse
Lorsque balbutient
Les cendres automnales
De ces vestales aux pourpoints
Gonflés de grâces saturnales
Alors glacée au trottoir
Telle une perle givrée
Fond la bruine du soir
Sur l’asphalte gelé
De ces confuses saisons
Aux cernes gémellées
Louchant derrière leurs lorgnons
D’écaille brumée
Et les tombereaux boueux
Aux essieux essoufflés
D’avoir trop fumés
S’enfoncent dans les noueux
De ces fanges aux plumages
De mésanges volages
Comme la bruine
Bramante de naphtaline
Nappant un nénuphar
D’une ondée opaline
Lorsque fondent les fards
De ces odes orphelines
Et que pleurent les fiels ensoleillés
Aux ciels ensommeillés
D’un songe d’été
Sunday, May 13, 2007
Dimanche
Publié par Le Collectif à 1:01 PM
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